Genre, planification et ville : Un appel moderne à l’action pour le domaine de la planification
Le monde universitaire de l’urbanisme est un domaine très vaste, qui cherche souvent à développer des projets en tenant compte de l’intérêt public et à contribuer à la pratique professionnelle. L’étude et le lien entre la recherche en planification et le genre est un sujet récurrent dans le monde universitaire depuis plusieurs décennies. Cet article explore la progression de la relation entre le genre, la planification et les villes dans la recherche universitaire depuis 1990 à travers l’objectif d’un examen approfondi. En évaluant la multitude de groupes socialement subordonnés pris en compte, la progression et/ou l’évolution de la littérature au fil du temps, ainsi que le langage et les théories utilisés dans la recherche sur l’urbanisme, les auteurs ont pu évaluer la taille et la portée de la littérature sur le genre et l’urbanisme. Les auteurs ont constaté que la littérature académique sur la relation entre le genre et l’urbanisme était limitée et que les diverses conceptions du genre étaient peu abordées. Inversement, la société et le domaine professionnel de la planification ont progressé depuis 1990, alors que le développement de ce sujet académique ne reflète pas la même progression. Cet article est un appel au domaine de la planification à considérer la relation entre le genre et la planification urbaine, ainsi qu’à intégrer et prioriser une perspective de genre dans les universités et les pratiques professionnelles de la planification.
INTERVENANTS : Kaitlyn Bisch, Université de Waterloo ; Natalie Isobel DeBloeme Barcello, Université de Waterloo
La terre sur laquelle nous marchons : Réconciliation et planification de la décolonisation dans l’éducation (Horodatage 15:22)
Les peuples autochtones du Canada ont une histoire longue et une relation forte avec la terre que les Canadiens appellent leur foyer. Avant la planification coloniale, les peuples indigènes ont assuré la gestion de ces terres pendant des générations. La Commission de vérité et de réconciliation du Canada a contribué à mettre en lumière la vérité brutale de l’histoire canadienne en ce qui concerne le traitement des peuples autochtones, souvent fondé sur des décisions de planification et mis en œuvre par celles-ci. Il est donc essentiel de mieux comprendre l’impact de la colonisation sur les terres et les communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis. Comment réfléchir aux relations entre la terre, le droit et les personnes et discuter de ce que pourrait signifier la “décolonisation” ?
Notre recherche vise à explorer ce que la profession d’urbaniste doit faire pour reconnaître les besoins et les droits des populations autochtones et révolutionner les approches d’urbanisme et notre discipline – en développant une vision nouvelle et plus inclusive de la gestion collaborative des terres. En tant que chercheurs assistants diplômés d’origine autochtone, nous développerons des ressources et du matériel pédagogique à partager avec les professionnels et les étudiants et nous ferons part de nos réflexions sur ce travail. Nous espérons que l’engagement actif dans l’histoire coloniale et la culture indigène pourra transformer la conversation pour commencer à suivre une voie parallèle dans la planification et la conception.
INTERVENANTS : Talia Mimura, Université de Calgary ; Pallavi Singh, Université de Calgary